Je ne m’étais jamais intéressé de près à cette plante que, cependant, je connaissais de vue.
Et me voici au Chambon-Feugerolles, près de Saint Etienne, pour une animation à la belle fête du FESTIVAL DU JEU 2011.
J’ai prédécoupé 200 mirlitons pour deux jours avec les écoles et un troisième avec le grand public, et il me reste quelques tronçons de cannes.
Hélas, me voici presque à court dès le deuxième jour...
Par habitude, lorsque je me déplace dans une région où ne pousse pas la canne de Provence, je cherche dans l’environnement des matériaux de substitution.
Et c’est ainsi que j’ai aperçu une touffe de cette fameuse renouée, avec ses grosses tiges dont on devine au premier coup d’oeil qu’elles doivent être creuses. Effectivement, et j’en ai coupé quelques unes, bien sèches, de l’an dernier.
Et j’en ai parlé à un autre animateur de la fête qui, aussitôt m’en a apporté une brassée.
Et bien lui en a pris car, le troisième jour, littéralement débordé par une nuée d’enfants, de « jeunes » et d’adultes, avec l’aide de parents et de visiteurs qui m’ont très très gentiment secondé, j’ai fait plus de 100 mirlitons en tubes de renouée, jusqu’à utiliser les chutes les plus misérables qui ne valaient même pas le coup de pied pour les dégager du passage...
Et je ne vous dis pas le nombre de déçus que nous avons dû laisser en plan, car l’heure de la fermeture était déjà largement dépassée !
Mais, au fait, c’est quoi, cette renouée ?
Eh bien c’est une plante, importée en France vers 1939.
Au départ, l’intention était bonne, car c’est une plante médicinale endémique en Orient, mais elle est devenue ici un véritable fléau par sa capacité invasive, tant et si bien qu’il est maintenant recommandé de l’eradiquer, et ce n’est pas chose facile...
Alors, allez-y, faites des mirlitons avec la renouée !
Un mirliton en renouée du Japon.
Inconvénient : plus fragile que la canne ; avantage : tout le tube vibre, et le son est meilleur.
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