Vous êtes nombreux à cliquer sur « Poupées de maïs ».
Pas étonnant, c’est le moment ou jamais ; les maïs sont mûrs à point, et bientôt ils seront moissonnés...
J’espère bien que vous n’êtes pas déçus par l’Histoire du maïs que je propose, mais je ne pourrais pas en dire autant en ce qui concerne les poupées.
Ce matin, la pluie est tenace ; elle n’invite pas à grand chose, plutôt à rien...
Ah, non ? Eh bien, si !
Les panouilles de maïs doivent être bien détrempées, surtout leur enveloppe. Juste ce qu’il faut pour faire (tenter de faire) une poupée.
C’est parti !
Effectivement, le champ est gorgé d’eau, et tout ce qui est dessus, aussi. Et les panouilles sont magnifiques.
Dire que je n’y avais pas pensé plus tôt : les feuilles de l’enveloppe sont fixées à la hampe par un bourrelet circulaire. Juste ce qu’il faut pour enserrer le cou de la poupée et lui faire comme une cape, mais pas trop serreé, la pauvre...
Ces feuilles, ou bractées se nomment "spathes", su latin spatha (feuille de palmier), lui-même du grec σπάθη spathê (large lame), qui a donné "épée"..
En fait, grâce à cette particularité, c’est très facile de faire une poupée de maïs.
Mais la faire belle, ça c’est encore autre chose...
Au prochain épisode, on tâchera de faire mieux.
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