TENSEGRITE Rustique.
Tenségrité
Faculté d’une structure à se stabiliser par le jeu des forces de tension et de compression qui s’y répartissent et s’y équilibrent.
Calque de l’anglais tensegrity, mot-valise de tensile et integrity, composé de tension et de intégrité.
« Tensegrity » vient des mots latins « tensus» et « integritas », par le français.
Fini DD
Il s’agit d’une variante de la « table de tenségrité » classique, mais faite avec des bois flottés ou morts, en utilisant les couleurs naturelles (blanc, gris clair, crème ou beige) et leurs formes uniques pour créer des objets originaux.
Dans ce cas, faire quatre « pieds », qui seront collés au support.
On peut aussi faire deux triangles, qui devront être équilatéraux, pour l’équilibre.
Etapes :
Réunir tous les éléments nécessaires, d’abord pour faire les deux parties de la « table ». Conserver autant que possible les fourches naturelles . Y coller quelques compléments si nécessaire.
Pour coller, utiliser le pistolet à colle, rapide et efficace, ou la glu.
Percer et coller sur le plateau support les 4 (ou les 3) plots auxquels seront fixés les fils.
Percer et fixer fermement au support la pièce qui servira de pivot (on peut utiliser une vis).
Fixer les fils (coller) définitivement aux pieds et, provisoirement aux autres éléments (les maintenir en place avec des pinces).
Equilibrer l’ensemble et coller les fils un par un, en laissant le temps de séchage entre deux.
En promenade, en camping, en appartement au retour, l’occasion fait le larron : utiliser tout ce qui tombe sous la main, matériaux et outils du bord.
On peut personnaliser ces jouets, par exemple lieu et date de fabrication, objet souvenir associé (coquillage, pomme de pin, etc.).
Mais on ne peut pas « tricher », ni avec les lois de la physique, ni avec la spécificité de la colle, ni coller sur l’écorce qui se détache en séchant, ni coller deux bâtons bout à bout sans mettre une cheville solide dans les moelles, etc.
Pour aller un peu plus loin.
Les différentes « crises » que l’on subit en ce moment ne sont pas passagères, et la « culture » du gaspillage est bel et bien terminée.
Par obligation ou par vertu (choisissez l’option…), il nous faudra bien évoluer !
Je pense que le jouet et le jeu peuvent y contribuer, à la manière de la goutte d’eau transportée sur l’incendie par le colibri.
Voyons en vrac quelques affirmations qui vont nous situer un peu :
* On pourrait dire que le bonheur est « fractal », en ce sens qu’une « fractale » est un objet qui présente une structure similaire à toutes les échelles. Le bonheur procuré par les jouets a ainsi la même structure que celui qui correspond à des réalisations plus grandes. Mais celui qui est recherché ici vient plus par l’être que par l’avoir ; dit autrement, la qualité est plus importante que la quantité.
*Un enfant, qui jette sans arrière pensée à la poubelle un jouet coûteux en plastique, ne se sépare jamais d’un jouet même modeste qu’il a fait lui-même, seul ou avec l’aide d’un adulte.
*On apprend en jouant, des savoirs, des savoir faire et des savoir être, et non le contraire qui est mettre le jeu au service des apprentissages.
*Nombreux sont les visiteurs de la Maison du Jouet qui me disent : « Comment voulez-vous que je fasse ça, si je vis en ville, dans un appartement, et que je n’ai presque aucun outil ? ». Nous voyons que ce n’est pas insurmontable.
*Le transfert des acquis se réalise sur tous les plans, y compris l’esprit d’initiative, la créativité, l’adaptation aux situations difficiles de pénurie par exemple…
*Nous ne parlerons pas d’une meilleure connaissance de la Nature, ni du respect qui en découle.
Il est possible de compléter cet objet de toutes les manières voulues, par exemple, ici, par un porte-crayons.
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