samedi 13 mars 2010

dimanche 21 février 2010

Passarinho que canta para quem sabe ouvir ...



Em homenagem ao jovem maestro João Pinto,
uma reprodução do magnífico passarinho que publica no seu blog.
Com todos meus agradecimentos, e bem amistosamente.

mercredi 20 janvier 2010

L'innocente boîte de camembert


Quitte à heurter les gourmets et les puristes, je dois avouer que je préfère le contenant au contenu, non que je n’aime pas le camembert, mais parce que je trouve le premier porteur de beaucoup plus de rêve et de créativité.
J’ai cependant de ce noble fromage des souvenirs « épiques », les casse-croûtes iconoclastes de mes vendredis d’étudiant sur le parvis de Notre Dame la Grande, à Poitiers où, avec quelques compères, je me goinfrais de sandwichs bourrés de camemberts périmés, noirs et suintants, achetés en solde au marché voisin, et bien sûr convenablement arrosés de quelque gros rouge qui tache, au grand scandale des bigotes cocassement chapeautées, qui se frayaient entre nous un passage sur le chemin de la prière...
Aujourd’hui, c’est plutôt le noble mais capricieux bois de peuplier déroulé de la boîte qui a mes faveurs, car innombrables sont les jouets que l’on peut faire avec !
Il en va de la boîte de camembert comme du mirliton : étant devenu un de ses plus fervents laudateurs et prosélytes, j’ai voulu en savoir un peu plus sur son histoire.
Riche histoire qui commence par la légende de la madonne du village de Vimoutiers, Marie Harel (1761 – 1818) qui aurait reçu d'un prêtre, pendant la Révolution Française, le "secret" de la fabrication de ce fromage. En effet, l'abbé réfractaire Charles-Jean Bonvoust aurait demandé accueil chez Marie Harel, et il était originaire de la Brie ...
Mais il semble que ce ne soit là qu’une légende, car ce type de conservation du lait était connu bien longtemps auparavant, dans la région.
Il n’empêche : la dame a sa statue dans son village, et aussi dans dautres !
Mais, venons-en à la boîte.
Ce qu’a pu faire le Chemin de Fer !
Vers 1850, deux facteurs déterminants allaient se combiner pour donner naissance à notre boîte : le succès grandissant de la formule de ce fromage local, et l’apparition du chemin de fer qui allait lui ouvrir les portes du monde entier et, d’abord, de la Capitale.
Il faut bien dire que si le transport d’un camembert pouvait aisément se faire dans des paillons, d’un village à l’autre du Pays d’Auge, il en allait tout autrement lorsque les distances et le temps étaient en cause ...
C’est ainsi que de nombreuses tentatives eurent lieu pour mettre au point un emballage adapté au modernisme : du papier fin pour chaque exemplaire, et du gros pour les paquets de cinq, séparés entre eux par des plaquettes de bois ; puis vint l’idée des boîtes, en épicea attribuées à Mr Rousset, ou en peuplier cloué, puis plus tard agrafé, à Georges Leroy. Les toutes premières étaient confectionnées une à une par les femmes des ouvriers de la scierie, le soir à la maison, à partir de longs copeaux cloués sur des cercles déjà découpés.
En 1912, la « dérouleuse », sorte de taille-crayon géant, produisait déjà ces rubans qui n’ont pas changé aujourd’hui.
Notre boîte avait donc atteint sa forme définitive dès les premières années 1900. Plus d’un siècle !
Et, en plus du patron, elle nourrissait de nombreuses familles ; jugez-en par cette sortie des usines Leroy. Observez tous ces enfants au premier plan, habillés en adultes : étaient-ils là seulement pour la photo ou en simple garderie ? Le timbre (Semeuse n° 137, 1907/192O) nous donne la date du cliché : sans doute avant la guerre de 14.

Il ne manquait plus que l’étiquette, support qui exitait déjà depuis le milieu du XIXe, et qui prit aussitôt la forme que nous lui connaissons, en concurrence avec la pyrogravure qui ne l’a jamais supplantée.
Ah ! L’étiquette : c’est elle qui est la mère des « tyrosémiophiles », dont je ne suis qu’occasionnellement.
« Tyrosémiophile » : encore les racines du grec ancien pour dire le monde d’aujourd’hui, même si c’est avec un peu de cuistrerie : « tyro » (tyros) = fromage, « sémio » (séma) = signe, « phile » (philia) = amour. En clair, l’amour des signes du fromage.
La chance pour le bricoleur constructeur de jouets vient de ce que, durant sa conservation et son transport, le camembert a besoin de respirer, ce que seul peut lui offrir le bois, matière vivante s’il en est. Nous sommes donc (encore ?) à l’abri du plastique !
Revenons à la « dérouleuse », cet énorme taille-crayons qui, de sa lame surpuissante « déroule » effectivement les troncs, comme s’il s’agissait d’un rouleau de papier, et d’où il sort une interminable feuille d’environ 1 mm d’épaisseur.
La particularité de cette longue feuille, c’est que les fibres du bois se
retrouvent disposées dans le sens de sa largeur. Pour réaliser les bords de la boîte, il convient donc de découper des rubans en travers de la feuille, afin que les fibres soient ininterrompues, sur toute leur longueur. Cette technique assure au ruban une très bonne résistance au cintrage nécessaire à la construction de la boîte ronde.
C’est une particularité que le bricoleur devra savoir observer et dont il devra tenir le plus grand compte dans sa pratique. L’expérience montre que les débutants n’en ont pas la moindre idée...
Il s’agit pour nous ici de « désindustrialiser » le bois, c’est-à-dire de retrouver sa morphologie naturelle en « dialogant » avec lui.
D’abord, démonter la boîte. Que de gaspillages n’observe-t-on pas entre les mains malhabiles ! La difficulté consiste à retirer les agrafes sans fendre le ruban sur la longueur. On peut utiliser la pointe du couteau pour ouvrir les agrafes par l’intérieur, mais le plus efficace et sûr est de couper ces agrafes, de l’extérieur, au niveau du pli, avec des pinces coupantes. Ensuite, pour couper par le travers, les ciseaux font merveille.
Toutes les pièces qui seront découpées, aux ciseaux ou à l’emporte-pièces avec le fer rouge, devront l’être en alignant la longueur de ces pièces sur le sens de la longueur des fibres. S’il est nécessaire de renforcer les objets découpés, par exemple les pales du « moulin camembert », il suffira de les enduire de colle à bois qui devient ensuite transparente et respecte à la fois l’aspect et la couleur du bois.
Une intéressante coincidence fait que l’épaisseur de ces rubans de bois correpond à celle d’un scie à métaux, ainsi, par exemple, les oreilles de la souris peuvent-elles être directement encastrées et maintenues sans colle dans la coquille de la noix.


Innocente, la boîte de Camembert, disais-je ?
Oui, certainement, si l’on considère qu’elle accepte généralement sans trop rechigner d’être abandonnée, après son premier et unique voyage, même au tri sélectif...
J’en vois une, ici sur ma table, rustique à souhait, un peu « brute de décoffrage », légère, aérée, robuste : un chef d’oeuvre !
Mais, au fond, n’est-elle pas si merveilleuse par la seule magie du regard que l’on porte sur elle, comme le sont tous les êtres aimés ?

mercredi 13 janvier 2010

Jeu et métanoïa



Le concept ancien de «metanoïa» avait déjà été monopolisé depuis longtemps par les religions, spécialement celles issues de la Bible qui l’ont traduit par ‘pénitence’ ou ‘repentance’, termes chargés de dolorisme, de culpabilisation et d’aliénation à qui a le pouvoir de guider les fidèles, «Dieu» ou ses «représentants».
Récemment, il vient d’être récupéré par les «coachs» de l’entrepreunariat : une sorte de conversion aux nouveaux dieux du consumérisme, du business et de la financiarisation !
Sommes-nous tombés de Charybde en Scylla ?

Pour s’en faire une idée, il nous faut réapprendre à penser, tenter de récupérer un peu du temps et du sens perdus, par exemple depuis Eratosthène (276 – 194 Av. J.C.) qui avait su mesurer avec une étonnante précision le diamètre de la Terre, avant que sa découverte ne soit étouffée pour presque 2000 ans, par les divers obscurantismes...
Mon propos, ici, serait d’abord de revenir aux origines, puis de réfléchir à ce que ce concept ancien pourrait avoir de commun avec le jeu, et le jouet, bien sûr, et plus généralement avec l’ordre social.

« Métanoïa » est, comme chacun l’aura deviné, un mot grec ; de cette Grèce Ancienne qui a fourni les meilleurs outils de notre pensée, en Occident et même ailleurs.
Il est composé de deux parties : « meta » et « noia », que nous étudierons d’abord séparément, puis dans leur synergie.
La préposition « méta » signifie ‘avec’, en présence du génitif, ‘après’, ‘depuis’, ‘à la suite de’’, ‘à la poursuite de’, avec l’accusatif et ‘entre’, ‘parmi’, ‘dans’, avec le datif.
Utilsée comme préfixe, elle apporte une notion de succession, de changement au mot dont elle prend la tête.
La partie « noia » du mot provient de « nous » dont les sens sont multiples : esprit, âme, intelligence, raison, sagesse, prudence, pensée, avis, sentiment, dessein, projet, sens, signification.
La fusion des deux termes forme une synergie. On pense par exemple à « métamorphose » qui signifie ‘passage à une autre forme’, dans un muvement de transcendance : la chenille qui devient papillon.
Ainsi, la « métanoia » serait un dépassement de toutes les notions listées dans les sens de « nous ». Ce serait l’acte de transcender tout cela, de donner une nouvelle orientation à la vie, non seulement en lui faisant opérer une révolution copernicienne, mais encore en la plaçant sur un plan et dans un ordre radicalement différents.
Mais, quelle nouvelle orientation, et quel plan, quel ordre ? Et pour combien de temps ? Et pour quelle raison ou à partir de quel déclencheur ?
Prenons quelques exemples de ces changements : la « conversion » en est un, conversion à une religion ou à autre chose: politique, écologie, etc. C’est aussi le cas à l’issue d’une « NDE » (Near death experience) ou des rituels d’initiation entre autres.
Certes, on évoque ou on constate parfois qu’un choc émotionnel, esthétique, etc., peut servir de déclencheur, mais je pense qu’au plus
profond de cette démarche il y a l’expérience réelle ou symbolique, ou même imaginée, d’un contact avec la mort.
« Mourir » pour grandir !
La métanoïa n’est pas déclenchée pas par la raison ni par la volonté, mais par certains « électochocs » qui atteignent et « reprogramment » les couches les plus primitives du cerveau, ce que, traditionnellement, on nommait « le coeur ».
L’observation montre que dans ces situations, le changement est, la plupart du temps, irréversible, et qu’il se fait le plus souvent vers la disparition de la peur de la mort, vers le mépris des futilités de la vie et dans le sens de la solidarité envers son prochain.
Exactement l’orientation inverse des modèles et des « valeurs » de nos sociétés actuelles... ! !

On se demandera maintenant : et le jouet, et le jeu là-dedans ?
Eh bien, si l’on considère que le jeu —le jeu digne de ce nom—, est un rite, cela a tout à voir avec la métanoïa, à une bien plus modeste échelle, bien évidemment.

Simplement en apprenant à perdre, et aussi à gagner !

mercredi 9 décembre 2009

Uma poética janela aberta sobre a vida.



Uma janela poética que se abre para nós em Portugal para um mundo de respeito e amor pela natureza, para a alegria de criar e interagir com ela. Uma janela de esperança para crianças e jovens corações de todas as idades.
Obrigado ao João pelo link para meu blog "Jouets rustiques".

mardi 8 décembre 2009

Plaisir fractal et "décroissance"

Que me dit « Wikipédia » à propos des "fractales" ? Entre autres choses, ceci :
« Les objets fractals peuvent être envisagés comme des structures gigognes en tout point –et pas seulement en un certain nombre de points, les attracteurs de la structure gigogne classique. Cette conception ‘hologigogne’ (gigogne en tout point) des fractales implique cette définition tautologique : un objet fractal est un objet dont chaque élément est aussi un objet fractal »
Pourquoi pas ? Je n’ai pas peur des mots ‘savants’.
Mais, avec une image ce sera plus facile; je vous propose de regarder celle-ci ; c’est un chou « romanesco ».

On y voit bien qu’à tous les niveaux, et de la plus grande à la plus petite, les stuctures sont exactement identiques : des pyramides enroulées sur elles-mêmes en spirale.
Autrement dit, la plus petite de ces structures est autant « chou romanesco » que la plus grande. Seul le volume change, c’est à dire la quantité! Donc, pas la qualité, comme aurait dit le bon Monsieur de La Pallice !

Et voici le problème philosophique et/ou physiologique que je me pose maintenant: le plaisir, aurait-il lui aussi une structure fractale ? Quel plaisir dites-vous ? Eh bien, tous les plaisirs, évidemment.
Si je me pose cette question, c’est que j’ai eu l’occasion de rencontrer des « décroissants », au cours de mes pérégrinations. Et que, sans adhérer à rien —ce n’est pas mon style d’appartenir à tel ou tel—, je me suis senti « interpellé » par eux, comme on dit.
Retour à Wikipédia qui propose à « décroissance » un excellent article don j’extrais ceci :
« Les objecteurs de croissance, appelés aussi « décroissants » dans la presse, s'opposent aux défenseurs du «développement durable » ou « développement soutenable » (sustainable development), ceux-ci ne remettant pas en cause l'idéal de croissance. Les partisans de la décroissance contestent en effet l'idée d'un développement économique infini : selon eux, le taux de production et de consommation ne peut pas être durablement accru ni même maintenu, dans la mesure où la création de richesse mesurée par les indicateurs économiques comme le PIB correspond à une destruction du capital naturel et que ce dernier est épuisable.”
Suit une analyse fouillée des diverses tendances et sensibilités qui se chamaillent dans la mouvance, et des diverses critiques qui lui sont faites, toutes plus sûres d’elles-mêmes les unes que les autres, évidemment.
Je n’entrerai pas dans ces arcanes-là.

Afin d’élargir le débat, je me poserai la question du plaisir que l’on peut ressentir, et comment. Je partirai pour cela des enfants, et aussi des plus grands de tous les âges que je côtoie régulièrement dans les animations.
Je regarde la lumière de leurs yeux, je ressens la fébrilité de leurs gestes, j’éprouve la joie et le bonheur de leur satisfaction d’avoir réalisé un jouet, même le plus modeste, j’écoute leurs mots, parfois particulièrement émouvants.
Et je me demande ce qui pourrait bien être en jeu dans ces mécanismes des corps, des âmes et des esprits peut-être.
La dopamine, la noradrénaline et autres neurotransmetteurs ? Probablement.
Alors, cela voudrait dire quoi ? Je pense au vers d’Alfred de Musset : « Qu’ importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse ? », et je me dis que si un simple jouet peut donner autant de plaisir —et même beaucoup plus !— qu’un autre, très sophistiqué, c’est qu’il mobilise autant ou plus des mêmes neurotransmetteurs.
La quantité, c’est de la matière ; la qualité c’est du symbole, et je crois que le symbolique est plus fort que le matériel.
Alors, quel rapport avec les « décroissants » ?
Celui-ci : et si j’étais un « Monsieur Jourdain » de la « décroissance »? J’ai découvert que je fais, depuis toujours, de la « décroissance » sans le savoir... Dans les jouets, bien sûr, et c’est ce qui nous intéresse ici, mais dans d’autres domaines de la consommation, aussi. Souvent plus par nécessité que par vertu, faut-il le dire ?
Il n’est pas question de faire du misérabilisme, mais lorsqu’on a été entraîné à ramasser un bouton, à conserver le moindre bout de fil de fer, et à ne jamais jeter un morceau de pain, il en reste toujours quelque chose.
Les « défis » du jouet rustique, qui consistent à réaliser un projet avec les seuls moyens du bord —matériaux et outils— ne sont ni des turlutaines ni des pratiques masochistes, au sens de René Girard —se remettre en permanence dans la situation d’une bataille perdue pour espérer enfin la gagner un jour...—. Non, il s’agit bel et bien d’un style, d’un art de vivre que redécouvrent aujourd’hui les "décroissants" asphyxiés comme moi par l’hypergaspillage ambiant.
Et là est ma question, et aussi la réponse que je ressens pleinement en moi : oui, il y a qualitativement plus de plaisir à réaliser un modeste jouet avec « trois fois rien », mais en y investissant toute sa créativité, son ingéniosité, son respect et son amour —Whaoouu ! Que voilà un mot suspect !— pour un simple bout de bois, et se surprendre à dire merci à l’arbre qui nous l’a offert, qu’à vider son escarcelle à l’hyper.
Eh bien voilà, vous avez tout compris : ce « trois fois rien » pour du bonheur, c’est ça le « plaisir fractal ».
Mais, attention, n’en jetons plus ! On passerait facilement pour de dangereux illuminés, en tenant de pareils propos...

Il vaut tout de même mieux « trader » en bourse, tout en se bonifiant au bromazépam ou autres benzodiazépines ; c’est plus présentable et plus "politiquement correct", non ?

lundi 23 novembre 2009

STAGE DE FORMATEURS à Château-Arnoux

Une image, ça vaut mille mots.
Celle-ci en vaut encore plus!
Mais je n'en écrirai aucun.
Je vous laisse vous imprégner de la joie et du bonheur que nous avons tous vécus durant ce stage dans les Alpes de Haute Provence.

Les photos sont de Nathalie et de Lucie, et le montage -génial !- de Martial.

jeudi 29 octobre 2009

Ouverture de la Ludothèque des Deux Gaves

Un grand honneur a été fait aux ‘jouets rustiques’, à la Ludothèque des Deux Gaves, à Nay (64800) : celui d’être conviés à l’ouverture d’un nouvel espace convivial où Maryse, Marie et Stéphanie ajoutent le rayonnement de leur dynamisme ludique à la vaste lumière qui fait gambiller les couleurs et les jeux.
Une adorable afichette a été tirée à cette occasion, dont je vous propose ici une version réinterprétée par mon scanner qui est un peu espiègle...

Petit jeu : vous avez repéré les modifs ?

vendredi 23 octobre 2009

Le clown

Un poète...

Voulez-vous connaître un poète de la mer et du temps?
Quelqu'un qui redonne vie et expression poétique aux épaves?
Eh bien, c'est ici, ne vous en privez pas:
http://paulherail.blogspot.com/

mercredi 23 septembre 2009

Eveil Culturel - Triac Lautrait - 19 et 20 septembre 2009




La France est un pays de micro-climats. Tout le monde le sait!
Mais personne ne pourrait imaginer jusqu’à quelle microscopique échelle descend la climatologie...
Au milieu des vignobles du Cognac, alors que la France entière essorait ses déluges, un peu à l’écart du petit village de Lautrait, dans la grande cour de la Maison Familiale Rurale, le Soleil rayonnait!
Partout: des jouets à la cuisine, du réfectoire aux ateliers, et plus encore sur les visages et dans les coeurs.
Mais comment vous dire cela avec des mots?
Allez plutôt faire un tour sur l’album photos de l' "acepp16parentalite", ce sera tellement plus parlant:
Eveil Culturel - Triac Lautrait - 19 et 20 septembre 2009

jeudi 27 août 2009

INVITATION

L'Association ALPE (Alpes de Haute Provence) nous invite: dans un cadre paysager super ---inutile d'insister---, une équipe remarquablement dynamique et qui sait ce que "ludique" veut dire; quant aux jouets, vous les connaissez déjà...!!
(;§> Alors, on se retrouve là-bas?

>>>> Cliquez sur l'image pour l'agrandir.


Le contact, c'est ici: asso.alpe@orange.fr

samedi 15 août 2009

¡! HELLO, RENZO ¡!


Même si vous ne lisez pas trop bien l’anglais, vous allez aimer!
Un autre “fondu” du jouet, comme on dit dans le Sud Ouest.
Lui, il fait dans le recyclage du plastique; moi je préfère le bois: n’est-ce pas ainsi que l’on devient complémentaires et que l’on peut rêver ensemble à la survie de notre pauvre Planète?
Une mine d’idées, je vous dis! C'est ici:
http://www.toymakingactivities.com/homepage.html

vendredi 14 août 2009

Dans la « Faille de Meyssac »


Lieu bien extraordinaire que celui-ci, dans la Corrèze briviste !
Les géologues, semble-t-il, n’ont pas trouvé d’explication définitive.
Pensez, à l’Ere Primaire, il y a quelque 200 millions d’années, du temps des dinosaures, presque aussi longtemps avant l’apparition de l’Homme sur la Terre, le site de Meyssac était une plage marine...
Mieux encore : du fait de la dérive des continents, cette plage était alors située à la latitude du Sahara !
Ce sont les détritus de l’érosion du Massif Central, montagne « jeune » à l’époque, qui avaient formé les sables de cette plage. Agglomérés par des argiles chargées de fer généreusement dégradé en oxyde ferrique, et compactés sans doute par le formidable cataclysme de la naissance des Pyrénées, il y a 80 millions d’années, ils ont donné ce magnifique grès dont la couleur rouge nous impressionne tant, car elle est celle de notre propre sang : tonalité et composition chimique !
J’ai entre les mains un éclat de ce grès, ramassé au pied de l’église —non, je ne dégrade pas !—; il est râpeux comme une langue de chat. Je ressens à sa vue de véritables émotions : cette couleur qui me parle de mon sang dont il est fait, ces plages tropicales dans la nuit du temps des dinosaures, et les carriers et les tailleurs de pierres qui ont bâti l’église au XIIe Siècle.

Les jouets ? Super : il n’y a qu’à voir la photo!

mercredi 29 juillet 2009

FETE DE L'EGLISE D'ESQUERDES


Près du village de Guérin, sur des coteaux sillonnés de cépages, au coeur du vignoble de Cocumont –attention : entendez bien « le Mont du Coucou !-, la petite église d’Esquerdes –son nom pourrait indiquer à la fois un « terrain raboteux » et un « passage » de pélerins peut-être- , si vieille qu’on dirait que son clocher usé par les siècles est taillé dans un rocher naturel à peine dégrossi, sous l’égide de Saint Christophe –le « porteur du Christ »- qui avait rien moins que ‘déposé’ le pape Léon V en 903, puis avait pris sa place, abrite chaque année une charmante fête familiale destinée à financer la restauration du monument.
Une fête comme on n’en fait plus, bien loin des tracas de la ville...

Les jouets y ont été magnifiquement accueillis.


Et les moments ludiques n’ont certes pas manqué ! Ici, avec "Les Sans Souci" de Fauillet.

samedi 27 juin 2009

Ludo "L A . C O C C I N E L L E "



L'équipe de La Coccinelle vient de me faire l'honneur de mettre sur son site un lien vers mon Blog. GRAND MERCI !

Allez les voir et admirez Le MUST, La référence! :
Ludothèque Associative La Coccinelle
Chemin des Ecoliers
33360 CAMBLANES-ET-MEYNAC
tel : 05.57.97.16.95
mail: ludotheque-coccinelle@voila.fr

vendredi 29 mai 2009

jeudi 7 mai 2009

JOURNEES AQUITAINE NATURE


ON VOUS ATTEND! vous ne le regretterez pas!

« Construction de jouets sonores »
Animation proposée par le CPIE « Pays de Serres – Vallée du Lot »
- De 10h à 12h et de 14h30 à 16h30
- RDV au Moulin de la Ville, à Tombebœuf
- Public familial

Et encore:
Journées Aquitaine Nature

Lot et Garonne

mardi 5 mai 2009

LA MAGIE DES JOUETS NORD-AFRICAINS



Photos de Jean-Pierre Rossie, tirées de son site perso.

C’est vrai que la ‘blogosphère’ est en train de devenir une Tour de Babel, et que la « Bibliothèque Totale » de Jorge Luis Borges vire au cauchemar : il y aura bientôt autant d’auteurs que de lecteurs...
Mais dans cet océan protéiforme, dans cette gangue, apparaissent parfois quelques pépites superbes !
C’est ainsi que, par de surprenants détours électroniques internationaux, j’ai pu entrer en contact avec un ethnologue belge plein de fraîcheur, celle des enfants nord-africains et de leurs jouets: Jean-Pierre ROSSIE.
Un émouvant voyage dans l’espace et dans le temps que je vous invite à faire ici : SANATOYPLAY (Saharan and North African Toy and Play Cultures)