samedi 17 août 2013

Pour une bûchette

Pour une bûchette

"Pour une amourette / qui passait par là...", chantait Lény Escudero.

Et d’une bûchette
trouvée dans le bois,
naquit une bête, 
un oiseau de proie.

C’est aussi une “histoire d’amour”...

Ce sont toujours les rencontres fortuites qui font les grandes créations!
Celle-ci n'est vraiment pas bien grande, mais elle m'a conduit à bouger un peu et à observer mieux.
D'abord, faire un "ménage" plus que nécessaire dans le "carton du bricolage", dissimulé au fond d'un placard, et à y découvrir des tas de merveilles, toujours prêtes pour l’aventure...
Puis à faire plusieurs fois le tour de la ville de Cauterets pour trouver les éléments manquants, en particulier... une plume d'oiseau.
Déjà, on ne voyait plus ici aucun papillon ni pratiquement aucun insecte, --même les sempiternelles mouches domestiques ont disparu-- et les conséquences ne se sont pas fait attendre... Pas la moindre plume, même dans les coins abrités du vent: j'ai fait le triste constat qu'il n'y a presque, non plus, aucun oiseau.
Encore il y a peu, des myriades de moineaux peuplaient de leurs zigzags et de leurs piaillements tous les avant-toits de la ville, et aujourd'hui, à peine quelques uns, valétudinaires, des curistes sans doute!
Seuls quelques rares couples de corbeaux viennent furtivement glaner les miettes abandonnées par les enfants des touristes sur l'Esplanade.
C'est peut-être pour cela que mon "oiseau de proie" a vaguement pris l'allure d'un corbeau.
(Techniquement parlant, c'est une crécelle: quand l'oiseau tourne sur son axe, la plume claque sur le moulin fixe.)


Alarmiste? Oui, sans doute. 
Vous vous souvenez de ce que disait Albert Einstein, à propos des abeilles?
Et l'on a beaucoup de peine à s'y faire...