vendredi 5 février 2016

Le Bâton de Pluie


Avec un nom pareil, Bâton de Pluie, vous vous en êtes bien sûr doutés : nous avons affaire à la magie et au chamanisme.
En effet, tout y est “logique”, dans cette perspective-là.

          Le Quisco, c’est à dire le cactus Echinopsis chiloensis, ou Cactus Oursin, —désigné par erreur comme originaire de l’île de Chiloé— est bien pourtant natif du Chili, mais du désert d’Atacama.
Et, malgré les incertitudes historiques, c’est bien là qu’il faut chercher l’origine principale du Bâton de Pluie.
Les cactus ont cette extraordinaire propriété de se gorger d’eau sur des terres et sous des climats où il n’y en a pas!
          De là à penser qu’ils la “fabriquent” eux-mêmes, il n’y a qu’un pas, que la pensée magique n’hésite pas à franchir...
Or, comme toute chose en ce bas monde, le quisco arrive un jour à sa fin, et son eau repart là d’où elle était venue, ne laissant qu’une structure ligneuse desséchée et sonore, plus ou moins creuse.
Qu’à cela ne tienne: on va la rappeler, cette eau, et par la même occasion, la faire retomber sur le désert. Il suffira pour cela de faire signe à l’esprit de la plante —ou à son dieu—.
Comment? Mais, voyons, c’est logique: l’eau est repartie par les épines, sortes d’antennes émettrices tournées vers le ciel, non? Eh bien, il suffira de mettre ces épines dans l’autre sens, autrement dit, de les couper et de les replanter dans le corps sec de la plante. Et puis, pour attirer l’attention du dieu de la pluie, lui parler son langage, en remplissant le tube avec du sable ou du petit gravier —ça ne manque pas dans le désert d’Atacama!— pour créer la douce musique des gouttes bénies qui tombent...

        Ah, je vous vois sceptiques, chers lecteurs rationalistes! Pensez simplement que la plupart des peuples vivant aujourd’hui sur la Terre évoluent encore pleinement dans la pensée magique.
Et les autres direz-vous? Que vous inspirent ces nouvelles pratiques de méditation à la mode?

Bâton de pluie rustique

L'outil pour le décorer




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